Ramen

Le ramen est un plat japonais constitué de pâte dans un bouillon importé de Chine.
La soupe de Ramen est un composant qui définit le goût du Ramen : elle est cuisinée avec finesse.
La soupe utilise principalement des bouillons obtenus avec une base animale (poulet, porc ou bœuf), avec une base animale de la mer (bonite séchée, sardine séchée ou algue) et avec des légumes.
Ce petit bol rassemble en effet des nouilles fabriquées avec de la farine de blé, du sel, de l’eau, de l’eau alcaline appelé « kansui ». Celles-ci sont plongées dans un bouillon parfumé réalisé à partir de sauce soja, sinon de miso, auquel on additionne un bouillon de viande ou de poisson. A chaque région nippone, sa spécialité de ramen. Selon où l’on habite, on ajoute ainsi des os de porc, un oeuf mollet, des algues nori, des oignons ou tout autre ingrédient.
En France il est difficile de trouver un bon restaurant ramen mais ce n’est pas impossible.
Par exemple dans le quartier à Opéra appelé « le quartier japonais » situé aux alentours de rue de Saint Anne.

Miu , Walid et Come – Lycée Roger Verlomme .

 

 

 

 

Plat équilibré…ou pas ?

 

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Considérez-vous que ce que vous mangez à la cantine est équilibré ?

 

 

Voici un plat qui a été servi à la cantine du lycée Beaugrenelle.

 

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Ce plat est composé :

-une entrée : salade, tomates, maïs, concombres et olives noires.

-un plat : poulet et frites

-un dessert varié : fraises à la chantilly

-un pain de petite forme

-de l’eau à volonté.

Au cours d’une enquête au lycée Roger Verlomme, nous avons intérrogé plusieurs élèves pour déterminer si les plats qu’on leur a présenté sont équilibrés. Voici ce qui en est ressorti :

Apprenti journaliste : Que pensez- vous de ce plat ?

Marie Alicia : C’est un plat qui sort de l’ordinaire pour la cantine.

Apprenti journaliste : Pour vous ça a l’air appétissant ?

Jean Clarens : Pas vraiment…

Apprenti journaliste : Pensez-vous que c’est un plat équilibré ?

Marie Alicia : L’entrée oui, le plat aussi car des frites ce sont des pommes de terre découpées en bâtonnets mais elles ont baigné dans l’huile.

Apprenti journaliste : Que pensez-vous du poulet à la sauce aux champignons ?

Jean Clarens : Le poulet n’avait pas de saveur, il était pauvre en sel et très sec.

La sauce n’était pas très bonne.

Apprenti journaliste : Et votre dessert ?

Marie Alicia : Les fraises étaient fraîches.

Apprenti journaliste: Avez-vous trouvé votre plat équilibré ?

Jean Clarens : Equilibré oui mais pas bon…

Après analyse du plat, nous avons remarqué que l’entrée était un plat équilibré car elle est composée d’oeufs et de maïs qui contiennent des protéines, le plat principal n’est pas vraiment équilibré car les frites contiennent des glucides, de l’amidon, sels minéraux, fibres régulatrices du transit, du potassium et des vitamines B et C. Elles sont riches en graisse et absorbe 10% de leur poids en huile de friture. Les fruits sont bons pour la santé, les fraises sont riches en vitamines C.

Nous pouvons donc conclure que l’entrée et le dessert sont des plats équilibrés mais le plat principal ne l’est pas vraiment.

Jean Clarens, Sheryl, Juliette, Marie- Alicia

Portrait d’une cuisinière – l’hygiène alimentaire en milieu scolaire

Comme bon nombre de personnes, vous vous êtes sûrement déjà posé un jour la question de l’hygiène dans n’importe quelle restauration. Mais avez-vous vraiment eu les réponses à vos questions? Sinon nous espérons que notre petite enquête vous éclaircira.
Pour ce sujet, nous allons nous intéresser particulièrement aux cantines scolaires et oui; Mais qu’en est-il de l’hygiène dans les cantines ? Sachant que la plupart des étudiants mangent quotidiennement en ces lieux avec près d’un milliard de repas servis chaque année.

Tout d’abord rappelons précisément ce qu’est l’hygiène alimentaire. Eh bien c’est tout simplement la réglementation qui définit les “mesures et les conditions nécessaires pour maîtriser les dangers et garantir le caractère propre à la consommation humaine d’une denrée alimentaire compte tenu de son utilisation prévue.” (extrait du Règlement CE n° 852/2004, article 2 – Définitions)

Enfin cela n’est pas si simple finalement car dans beaucoup de cas cette hygiène peut ne pas être respectée. La restauration scolaire doit veiller à respecter et à faire respecter des normes et des règles strictes ( propreté, cuisine, équipements, transport des aliments… ) afin de garantir aux consommateurs finaux, les demi-pensionnaires, une sécurité maximale et l’absence de risque pour la santé. Donc comme vous vous en doutez, si une cantine est infestée d’insectes comme les cafards, ou de rongeurs tels que des rats ou si le personnel en cuisine n’a pas une bonne hygiène personnelle, par exemple s’il ne lave pas les mains ( eh oui il est important de se laver les mains!), des intoxications alimentaires peuvent survenir.

Ainsi pour éviter de nuire à la santé des élèves, les cantines scolaires font l’objet d’un contrôle et d’une surveillance régulière par les services vétérinaires du Ministère de l’agriculture et de la pêche qui ont même été renforcés par la loi de modernisation de l’Agriculture de juillet 2010.
Ces inspections s’effectuent à l’improviste en présence du chef de cuisine et du responsable de l’établissement pour s’assurer que tout est mis en oeuvre pour garantir la salubrité des repas et à l’issue de chaque visite, un rapport d’inspection est adressé au responsable de l’établissement.
Dans les cas d’infraction, la fermeture immédiate de ces cantines peut même être imposée comme ce fut le cas de la cuisine du Lycée Turgot (dans le 3ème arrondissement de Paris) qui a été fermée pour insalubrité il y a quelque mois.

Pour une recherche plus approfondie sur le sujet nous nous sommes rendus sur le terrain, à savoir dans la cantine du lycée Simone Weil ( dans le quartier parisien du Marais ) afin de questionner une cuisinière qui a gentiment répondu à toutes nos questions.

Mindie Charlotte est une cuisinière âgée de soixante et un ans qui exerce ce métier depuis treize ans maintenant, après des années de formations et de concours. Depuis toujours passionnée par ce métier, cette cuisinière le décrit comme étant aussi difficile que peut l’être n’importe quel autre et plaisante au sujet de son salaire qui aurait pu être plus élevé. Elle travaille neuf heures par jour avec des horaires relativement matinaux puisqu’elle commence son travail très tôt le matin, à partir de six heures et demie. Elle prépare tous les plats du lycée Simone Weil, ce qui lui prend plusieurs heures et nous dévoile son repas idéal qui est un plat élaboré!

Interview audio:

Les points pertinents abordés dans l’interview:

Les équipements requises pour le personnel en cuisine:
Une blouse de couleur claire (généralement blanche)
Des chaussures antidérapantes
Une charlotte (oui Charlotte doit porter la charlotte….!)
Des gants
Un masque bucco-nasale (en cas d’infection)

Le sort des aliments pris par les élèves mais non consommés:
Une fois sur un plateau repas, bien que les aliments restent tout à fait comestibles, que des produits n’ont même pas été touchés et ouverts, les aliments sont jetés. En effet il est interdit de conserver les denrées alimentaires déjà pris par les élèves même s’ils n’ont pas été consommés. Malheureusement cela provoque un très gros gaspillage alimentaire c’est pourquoi ne prenez pas les aliments que vous n’avez pas l’intention de manger!

La nécessarité des prélèvements:
Les prélèvements sont des plats témoins qui vont être envoyés au service de vétérinaires pour les analyser. Les prélèvements se font tous les jours puisque chaque plat a l’obligation d’avoir un plat témoin.

La conservation des aliments:
Les aliments doivent être conservés dans des conditions adaptées afin d’éviter toute détérioration ou contamination les rendant impropres à la consommation. Ils respectent la chaîne du froid qui ne doit jamais être rompue, et sont conservés au réfrégérateur ou au congélateur.

L’état de la cuisine de Simone Weil:
“Très propre, irréprochable!” a repondu fièrement la cuisinière, évidemment puisque la cuisine est très bien entretenue par Mindie Charlotte et sa collègue qui nettoient, balayent et désinfectent chaque recoin de la cuisine à tout moment. (donc ni cafards ni rats )

Donc n’ayez craintes les élèves de Simone Weil ! Puisque nous pouvons constater que les règles d’hygiène sont très bien respectées dans votre cantine.

Almas Khalid et Angèle Xu

« Mon assiette au scanner »

Capture d_écran 2018-04-08 à 23.39.51Chers élèves,

Voilà déjà sept mois que nous avons débuté nos expériences. A travers ce blog-éprouvette, nous avons observé à la loupe la fabrique de l’information scientifique. Nous avons vu qu’une information est d’autant plus fiable qu’elle s’appuie sur des sources vérifiées et variées.

Mais nous avons vu aussi que l’information peut être victime de grandes manipulations comme les théories du complot ou de pollution engendrée par les trolls et le détournement d’images se répandant de manière virale, au profit de groupes de pression ou d’internautes aux plaisanteries malveillantes.

Il est maintenant temps de raccrocher vos blouses d’apprenti et d’embarquer avec vous calepins, stylos et magnétos pour vous mettre dans la peau de véritables journalistes !

Nous vous proposons d’aller enquêter sur le terrain et d’apprendre à produire vous-mêmes l’information, de mettre en pratique tout ce que nous avons vu précédemment.

Votre mission : réaliser ensemble une grande enquête, en partant de votre quotidien. Et répondre à cette question: Est-ce que je mange bien ?
Plus précisément : Ce que je mange est-il bon pour ma santé ?

Pour démarrer cette enquête, penchez vous sur votre assiette: prenez-là en photo. Cela peut être à la cantine, ou chez vous, ou bien une photo de vos pauses goûter dans la cour. Cette photo sera publiée sur le blog. Elle sera le point de départ de votre travail.

Vous pouvez vous mettre en groupe de 2 à 5 personnes (une photo par groupe).

Etape 1 : Préciser l’angle

Il faut maintenant préciser votre angle. Nous avons vu que cette grande question (est-ce que je mange bien), comprend de nombreuses petites questions. Vous pouvez vous intéressez aux bienfaits d’un aliment de votre assiette (la viande, le sucre …), à la façon dont le plat a été préparé (hygiène, chaîne du froid…), aux besoins spécifiques de chacun (quelle alimentation est recommandée pour un sportif ? Une personne diabétique ?…). A l’importance du plaisir dans l’alimentation, à ce que dit la loi… Lors de notre dernière rencontre en classe, nous avons abordé avec vous de nombreuses pistes.

Etape 2 : Choisir la forme

En plus de choisir le sujet qui vous intéresse le plus, il faut choisir la façon dont vous allez le présenter, l’un des genres journalistiques vus en classe :

    • Le portrait
    • L’interview
    • Le reportage
    • Le micro-trottoir (avec des élèves majeurs, ou de la classe)
    • L’éclairage

N’oubliez pas que nous sommes une publication multimédia : vous pouvez utiliser l’écrit, la photo le dessin, la vidéo, l’audio…L’éclairage peut se traiter sous forme d’infographie ou d’un texte en trois points clés. Profitez de la liberté qu’offre le web !

Etape 3 : Enquêter. Chercher des sources

Vous avez votre sujet, vous savez sous quelle forme vous allez le présenter, il ne reste plus qu’à vous lancer. Autour de vous, de nombreuses personnes peuvent vous apporter des informations (cuisinier/ infirmière /prof de sport / prof de bio, élève sportif, élèves qui a une maladie, connaissances dans votre entourage personnel…)

Vos sources peuvent aussi venir de recherches documentaires (sur internet, d’un livre, des journaux…).

Citez vos sources dans votre rendu. Contextualisez leurs propos en mentionnant leur nom, profession ou statut. Allez chercher des points de vue différents !

Et n’oubliez pas : en tant que journaliste, vous êtes libres, vous avez la chance de pouvoir publier vos recherches sur ce blog, mais vous avez aussi un devoir d’honnêteté ! Attention donc à la diffamation ou aux opinions infondées !

Nous avons hâte de vous lire !

A très bientôt,

 

La chasse aux trolls par les lycéens du Lycée Emile Dubois

Pour travailler sur les trolls, nous nous sommes interrogés sur l’intérêt d’ouvrir un article aux commentaires des lecteurs et sur la différence entre un argument et une opinion. Nous avons lu les articles et avons constaté que le journaliste apportait des arguments et citait des sources. Nous avons vu que, dans les commentaires, les lecteurs exprimaient leurs opinions et que certains d’entre eux n’étaient pas respectueux et même même nuisibles au débat.

Voici notre travail:

La chasse aux trolls par Cindy, Naika, Hadiatou et Wendy

La France va-t-elle sauver les hérissons? par Lohan, Tassadit et Sarah

La chasse aux trolls, parasites du web par Niteesha, Felicia, Dorina et Lucie

Les chemtrails par Marina, Louisette et Sabrine

Expérience n°3 sur les trolls par Luis

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Illustrer. Illusions d’optique ?

Dès qu’il se passe un événement important dans le monde comme une catastrophe naturelle, nous sommes aujourd’hui informés pratiquement en temps réel grâce à internet et aux réseaux sociaux. Et avant même d’en savoir plus en consultant un article, notre regard est “accroché” par une image marquante. C’est bien souvent, cette photo qui nous donne envie de cliquer ou bien d’acheter un journal en kiosque. L’image “attire l’oeil”, car elle fait notamment appel à nos émotions et elle a donc un impact important sur nos opinions et nos représentations.

Cela explique que les photos d’actualités sont aussi devenues le terrain de jeu de désinformateurs de tous bords. Prenez, par exemple, le passage de l’ouragan Irma, en septembre dernier. Des dizaines de fausses images se sont répandues sur les réseaux sociaux, comme ces requins qui auraient envahis les villes…

Pour éviter de se faire piéger, voici 3 conseils simples développés dans cette vidéo du Monde.fr.

  • Traquer l’origine de la photo : des outils comme TineEye ou Google images permettent d’effectuer une recherche inversée à partir d’une photo et de retrouver l’originale.
  • Guetter les traces de retouche : ce n’est pas toujours évident à déterminer, mais en zoomant sur une photo retouchée, on peut noter des zones de qualités différentes au sein d’une même image.
  • Se poser des questions sur le contexte : qui est l’auteur de cette photo ou vidéo? Où a-t-elle été prise? A quelle date? Partez du principe qu’il est difficile d’accorder du crédit à une image en l’absence de ces informations.

Et surtout n’oubliez jamais qu’une photo n’est pas le simple reflet de la réalité. C’est une construction. Elle résulte d’un choix de cadrage, mais aussi du point de vue du photographe et de celui qui la diffuse.  D’où l’importance de la légende qui permet de contextualiser le cliché. Avec deux légendes différentes, le sens d’une photo peut complètement changer. 

Maintenant, à vous de jouer!

Pour cette 4e expérience, nous vous proposons d’enquêter et d’écrire une courte légende (maximum 5 lignes) sur chacune de ces photos, qui ont accompagné des articles scientifiques. Vous pourrez ainsi expérimenter le travail de vérification que nécessite la publication d’images.

Photo 1: Un ours polaire qui a fait parler de lui. Pourquoi semble-t-il affamé ? 

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Photo 2: Ce cheval de Botaï a-t-il vraiment existé ? 

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Photo 3 : Une étrange créature : l’Axolotl. Sort-il d’un dessin animé ? 

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Pour ceux qui voudraient aller plus loin, vous pouvez visionner la vidéo d’où a été extraite l’image de l’ours polaire et enregistrer un commentaire audio (voix-off). Après avoir fait quelques recherches, re-contextualisez l’information véhiculée par ces images ou bien laissez libre cours à votre imagination.

Retour sur vos théories du complot

Bonjour à tous,

Vous avez maintenant tous « joué le jeu » proposé autour de la théorie du complot.
Bravo, nous sommes épatées par votre imagination !
Toutes vos contributions sont intéressantes, elles parviennent bien à instaurer le doute sur ce qui est vrai ou pas.
Celle sur les obèses et les pesticides montre très bien, courbe à l’appui, comment on peut créer de faux liens de cause à effet, et comment on peut tout faire dire aux chiffres.
Celle sur les décharges électrostatiques est très créative, presque un scénario de science fiction, et l’idée des journaux intimes interposés est originale.
L’idée que l’espace n’existe pas pourrait aussi être le point de départ d’un conte fantastique !
La théorie des pigeons contaminateurs nous a fait pensé au film Les Oiseaux, un thriller de Hitchcock. Ames sensibles s’abstenir… ! Elle aurait pu être poussée plus loin mais les dessins et les photos sorties de leur contexte ajoute au sentiment de menace. Elles rappellent que ces théories du complot jouent avant tout sur nos émotions plus que sur la raison.
Enfin, les sirènes, avec là aussi de bonnes illustrations et beaucoup de documentation, montrent que l’on peut créer le doute en noyant les lecteurs sous une grande quantité de données. Cela donne un petit côté « encyclopédique » et donc véridique.
Merci enfin à la classe de Suzanne Lacore pour les vidéos partagées, très drôles, ces coïncidences !

Vous avez maintenant bien compris la mécanique de ces théories, dont les élèves de Simone Weil soulignent certains ingrédients. Vous devez vous rendre compte aussi qu’il est presque plus facile d’en inventer … que de les contredire. C’est d’ailleurs ce qui rend ces théories si virales sur internet.
Nous espérons que vous serez donc prudents à l’avenir grâce à ce petit exercice et qu’il vous évitera de tomber dans le panneau.
A bientôt !

D’autres ressources si vous voulez en savoir plus:
-La Chaîne youtube hygiène mentale
-Aude Favre, journaliste, décrypte la méthode des journalistes et celles des complotistes